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Afin de mieux vous accueillir, votre mutuelle intègre ses nouveaux locaux à compter du 25 Mars 2024

A compter de cette date vous pourrez nous retrouver dans le local situé en face du CSE (Ex locaux Mutuelle B)

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Lundi : 14h à 17h
Du mardi au jeudi : 10h-12h30 – 14h-17h
Le vendredi : 10h – 12h30


Tous les autres moyens de contact restent inchangés .
Téléphone 04.90.32.70.96 / Fax 04.90.32.72.40 / Email : contact@mutuelle-sepr.fr

Notre Mutuelle vous accompagne

Le 10/01/2024

 

Le Mot du Président,

 

Une inflation record, et règles du jeu en matière de remboursement de soins…  2023 a été marquée par de nombreux événements aux conséquences inévitables sur les tarifs.

La mutualisation des risques.

C’est sur cette mécanique que repose les organismes de complémentaire santé. Chaque assuré paie une cotisation pour se protéger d’un événement qui pourrait toucher sa santé… 

Les cotisations réglées par l’ensemble des adhérents servent à indemniser les frais qui surviennent à quelques-uns.

Souscrire une complémentaire santé, c’est donc rejoindre une communauté solidaire. Le rôle de votre mutuelle est d’estimer le montant à provisionner pour garantir à chacune et chacun d’être bien couverts en cas de survenue d’événements imprévus.

C’est en ce sens que tous les organismes de complémentaire santé revalorisent les tarifs de leurs offres tous les ans, afin de les ajuster aux risques qui se transforment continuellement.

Au moment d’évaluer les cotisations chaque année, plusieurs variables entrent donc en ligne de compte.

Dans un contexte inflationniste nul n’ignore que les prix sont en forte augmentation depuis quelques années et donc se répercute mécaniquement sur les coûts des cotisations.

Par ailleurs notre population est vieillissante et la consommation de soins étant croissante avec l’âge, elle augmente et continuera d’augmenter dans les années à venir.

Le montant à rembourser aux adhérents par les mutuelles santé est donc en constante hausse, nécessitant un provisionnement plus important.

Par ailleurs plusieurs mesures dues à de nouvelles réglementations augmentent la charge des mutuelles depuis fin 2023

Pour exemples :

La baisse du remboursement des soins dentaires par la sécurité sociale entraine une augmentation du remboursement par les mutuelles : depuis le 1er octobre 2023 celles-ci doivent embourser 40 % des tarifs des soins et actes dentaires réglementaires au lieu de 30 % auparavant.

La revalorisation des tarifs des consultations des médecins et des auxiliaires médicaux est également absorbée par les mutuelles.

Notre mutuelle n’est pas épargnée par cette conjonction d’événements, qui rend nécessaire une hausse des cotisations santé pour 2024.

Parce qu’être mutualiste, c’est avant tout s’engager en faveur de l’intérêt de ses adhérents, nous mettons tout en œuvre pour en limiter au maximum les répercussions sur nos tarifs.

Nous avons par exemple décidé de n’augmenter que le minimum indispensable c'est-à-dire juste pour équilibrer les comptes, pour ne pas les présenter en déficits.

 

Toutefois chacun de nous peut aussi contribuer à faire réaliser des économies mais pour cela il est nécessaire pour ne pas dire indispensable d’être attentif aux sollicitations des professionnels de santé tel que Opticiens, dentistes, audio prothésistes et autres qui eux ne ce soucis pas du montant de vos cotisations car ils préfèrent avant tout réaliser des superbénéfices et pour cela tenter de vous faire acheter toujours plus cher ou encore, et  même si vous n’en avez pas besoin,  des produit plus onéreux en les adaptant aux maximum des forfait prévus par vos contrats.

C’est pour ces raison que nous devons être très vigilants et ne pas céder aux modes du moment où encore à changer de monture de lunettes si les anciennes sont encore bonnes y compris pour les verres dès lors que votre vue n’a pas changé et que ceux-ci sont encore en bon état.

Il en est de même pour les dentistes qui vous proposent un appareillage, si vous le pouvez, demandez un deuxième avis.

Mais aussi pour les prothèses auditives ou les tarifs vont du simple au double en jouant sur l’argument que ceux proposés dans le cadre du 100% santé sont moins efficaces ce qui est loin de la vérité. Il ne faut pas hésiter à demander un essai, pratiquement tous les audioprothésistes le proposent.

Donc faite jouer la concurrence et surtout exigez des devis détaillés avant de prendre votre décision.

Et n’oubliez pas, nos conseillères mutualistes sont à votre disposition si vous avez besoin d’explications.

 

                                                                                                                                                                                                                                                                     Le Président,

                                                                                                   Olivier DANIEL

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PLFSS 2024 : le budget de la sécu adopté

 

(source Argus de l’assurance)

Le budget de la Sécurité sociale est considéré comme adopté, après une nouvelle activation de l’article 49.3 par la Première ministre Élisabeth Borne. 

Le Sénat n’a pas voulu débattre une nouvelle fois sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) 2024 et a rejeté d’emblée le texte. En effet, la motion préalable déposée par la sénatrice centriste Élisabeth Doineau a été adoptée, mettant immédiatement fin à l’examen du texte après la discussion générale et sans examen des articles.

Considéré comme rejeté par le Sénat, le PLFSS est alors revenu à l’Assemblée nationale pour l’ultime étape de la navette parlementaire. Immédiatement, la Première ministre a actionné le mécanisme de l’article 49.3 de la Constitution sur l’ensemble du texte, coupant court aux débats.

La version du PLFSS sur laquelle Élisabeth Borne a engagé la responsabilité du gouvernement reste dans l’ensemble fidèle à la version précédente, elle aussi issue du 49.3.

Un Ondam en progression de 3,2%

L’objectif national des dépenses d’assurance maladie (Ondam) adopté est celui prévu par le gouvernement, dans la version initiale du projet de loi, soit 247,6 milliards d’euros. Une progression de 3,2% par rapport à l'Ondam attendu pour 2023, avec un déficit prévu de 11,3 milliards d'euros pour l'ensemble des régimes obligatoires de base.

De plus, le gouvernement confirme la prise en charge intégrale par la Sécurité sociale des fauteuils roulants (article 85). Une mesure inscrite dans la continuité de la réforme du 100 % santé

Par ailleurs, l’activité physique adaptée (APA) pourra être financée par le fonds d’intervention régional dans certaines agences régionales de santé (ARS) pour les personnes traitées pour un cancer (article 42). Cette mesure sera mise en place à titre expérimental pour une durée de deux ans et un bilan du dispositif devra être dressé avant la fin de cette expérimentation.

Le texte confirme également la modification des montants de la participation forfaitaire ou de la franchise annuelle médicale qui a bien été conservée :

                passage de 1 € à 2 € par consultation,

                passage de 50 ct à 1 € par boîte de médicament

                passage de 50 ct à 1 € par acte paramédical (dans la limite de 4  par jour)

                Passage à 4 € par transport sanitaire (dans la limite de 8 € par jour)

                Toujours avec une limite annuelle de 50 € par assuré social.

 

Autres éléments du texte :

-              Augmentation à prévoir des bases de remboursements des kinésithérapeutes -prévue par accord du 13 juillet 2023 : augmentation de 3% dès le 1er janvier 2024, pour finir à 12% en 2027) et médecins de ville secteur 1 ;

-              Application nouvelle convention dentaire entrée en vigueur le 25 août 2023 : inscription de nouveaux actes dentaires de prévention, et remboursement du 100% santé (intégration prévisible courant 2026 des couronnes et bridges en zircone, revalorisation plafonds du manier 100% santé, création de nouveaux actes à prévoir)

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100 % Santé : ce qui va changer en 2024

 

A – Les changements majeurs du dispositif pour l’année 2024

 

Pour cette année 2024, la LFSS révise le financement attribué à la Sécurité sociale pour le remboursement des soins bucco-dentaires. Désormais, ils seront davantage pris en charge par les organismes complémentaires.

Estimé à 500 millions d’euros, le coût de ce transfert de charges vers les complémentaires santé devrait avoir un impact direct sur les remboursements des mutuelles, ainsi que sur le montant des cotisations.

En pratique, cela signifie que depuis le 1er octobre 2023, l’Assurance Maladie rembourse les frais dentaires à 60% sur la base des tarifs de convention, au lieu de 70%. Pour les complémentaires, cela implique une hausse de 10 points du ticket modérateur pris en charge pour l’ensemble des actes dentaires.

 

La LFSS prévoit également d’intégrer les soins d’orthodontie au dispositif 100 % Santé. Ces soins sont généralement très coûteux et représentent donc une hausse conséquente des dépenses prises en charge par les mutuelles.

 

B – La nouvelle approche du dispositif 100 % Santé

 

Jusqu’à présent, le dispositif 100 % Santé était pensé et déployé afin de permettre à une majorité de la population de bénéficier de soins de qualité, sans que leurs ressources financières soient une contrainte.

Néanmoins, pour l’année 2024, le ministre de la Santé et de la Prévention François Braun a annoncé son intention d’étendre la réforme à d’autres domaines qui concernent une minorité.

Ainsi, le dispositif devrait rembourser intégralement les prothèses capillaires pour les femmes atteintes d’un cancer traitées pour chimiothérapie ainsi que les fauteuils roulants.

 

  – Les paniers de soins du 100 % Santé depuis 2020

 

Attention, la réforme 100 % Santé s’applique uniquement à une gamme de soins et d’équipements particuliers.

 

Vous restez libre de bénéficier de soins dentaires, optiques ou d’audiologies non inclus dans le panier 100 % Santé. Néanmoins, dans ce cas-là, le reste à charge, plus ou moins élevé, ne sera pas nécessairement remboursé par votre mutuelle.

Nous vous recommandons donc de bien prendre connaissance des garanties de votre contrat pour les soins hors panier 100 % Santé avant d’en bénéficier.

 

 Conclusion

 

En résumé, les changements majeurs du dispositif 100 % Santé pour 2024 incluent :

  • un changement de logique du dispositif : à l’origine pensé pour répondre aux besoins du plus grand nombre, il vise désormais à s’adresser à une plus grande pluralité d’assurés ;
  • l’inclusion des soins et des équipements d’orthodontie ;
  • la prise en charge intégrale des prothèses capillaires et des fauteuils roulant

SOLIDAIRE entre ETUDIANTS, PROFESSIONNELS et RETRAITES

UNE VRAIE MUTUELLE DE PROXIMITE

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Choisir une mutuelle à taille humaine comme la Mutuelle SEPR, c'est faire le choix de la solidarité intergénérationnelle, de la proximité et de la liberté d'accès aux soins ainsi que d'un lien direct entre la mutuelle et l'adhérent sans standard déporté ou autre numéro vert.

Choisir une mutuelle comme la Mutuelle SEPR, c'est avoir des services adaptés à vos besoins, comme la prise en charge directe avec les hôpitaux, pas d'avance d'argent grâce au tiers payant (sous réserve que le professionel de santé l'accepte), prise en charge des médecines non remboursées .

Adhérer à la Mutuelle SEPR c'est, sans questionnaire médical, un accès aux droits immédiats et sans limite d'âge.

Votre conseillère mutualiste qui connaît parfaitement votre dossier et individualise sa réponse. Nous répondons individuellement à tous nos adhérents.

Déclaration faite dans le cadre du 75ème anniversaire de la création de la SECURITE SOCIALE

 

Petit rappel : « La Mutualité a forgé ses origines au XVII e siècle, avec les caisses de prévoyance des corporations, qui ont été supprimées en 1791 par la loi Le Chapelier, et se sont ensuite organisées en sociétés de secours mutuel. En 1945, l'État Français prend une ordonnance portant statut de la mutualité.»

Les mutuelles regroupées dans l'Union Alternative mutualistes défendent une Sécurité sociale intégrale à 100% avec un accès aux soins pour tous.

Ce qui n'est pas le cas de la Fédération nationale de la Mutualité française (FNMF).

Pour imager le propos, c'est comme si l'on mettait l'ensemble des associations dans le même panier. Pour comprendre la différence entre la mutualité française et les mutuelles de travailleurs, il faut faire un peu d'histoire.

Au XIX siècle, les ouvriers et les artisans ont créé des sociétés de secours mutuel qui couvraient principalement les risques liés à I ’accident de travail et aux obsèques. Elles servaient aussi accessoirement de caisse de grève.

Napoléon lll en 1852 jette les bases d'un mouvement mutualiste bénéficiant d'avantages particuliers et ces sociétés approuvées avaient un champ d'action plus étendu avec la mise en place d'assurance retraite.

La contrepartie était un contrôle politique du pouvoir sur ce mouvement avec notamment la nomination, par le préfet, des présidents de mutuelles.

Cette mutuelle créée par le maire ou le curé était organisée sur une base géographique et non professionnelle. Ces groupements n'avaient pas le droit de s'organiser à l'échelle locale ou départementale et les effectifs étaient limités à 500 membres,

Les caisses de secours ouvriers qui n'ont pas accepté de perdre leur liberté et leur autonomie n'ont pas bénéficié des avantages accordés aux mutuelles. Elles ont continué leur existence mais sont devenues minoritaires dans le mouvement mutualiste. Pour le pouvoir impérial, contrôler la mutualité était une manière de contrôler la classe ouvrière. Cette prise en main d'une grande partie de la mutualité par le pouvoir impérial marque son éloignement du monde du travail.

Pour faire court, la mutualité française créée en 1902 coordonne l'action de la mutualité dans le domaine de la protection sociale. Durant la seconde guerre mondiale, la FNMF adhère officiellement à la charte du travail promulguée par Pétain.

Pendant la même période, la mutualité ouvrière est dissoute. C’est le cas notamment de la mutuelle de la métallurgie en région parisienne.

Au sortir de la guerre, dans une France meurtrie, le programme du CNR se concrétise par la mise en place de la Sécurité sociale. La mutualité française qui avait beaucoup à perdre car elle gérait une partie des caisses d'assurance sociale s'oppose à la création de la Sécurité sociale.

A contrario, la mutualité des travailleurs qui travaille de concert avec les Comités d'entreprise soutient la création de la Sécurité sociale et s'investit dans les champs du médico-social et des œuvres socioculturelles. C'est ainsi que, par exemple, la clinique des bleuets avec des techniques nouvelles lance l'accouchement sans douleur.

Aujourd'hui, l'organisation de notre système de santé est le suivant : la Sécurité sociale s'oriente vers la prise en charge des risques lourds (notamment des affections longue durée ALD) et des populations non rentables pour le privé. Les précaires et les salariés pauvres bénéficient de l'Aide à la complémentaire santé (ACS). Puis récemment avec la mise en place de l'ANl et du décret concernant les fonctionnaires territoriaux, un second niveau de complémentaire santé ouvert à la concurrence et aux appels d'offres d'entreprise est engagé.

Tout est fait pour développer une sur-complémentaire privée comme troisième niveau des complémentaires santés ouvrant la porte à un accroissement conséquent des inégalités sociales de santé entre les plus riches et les populations les plus pauvres. Par ailleurs, le lobby de la FNMF et des grands groupes privés de protection sociale tente de concurrencer la Sécurité sociale en voulant par exemple déloger la sécurité sociale de l'optique, du dentaire et des prothèses auditives.

Demain, l'intérêt de la grande majorité des assurés sociaux et de leurs familles est d'aller vers une sécurité sociale intégrale à 100% et d'utiliser tout le savoir faire mutualiste pour développer, en complémentarité avec la Sécurité sociale, avec une loi-cadre de financement, le livre 3 des œuvres sociales avec une multiplication des centres de santé pluridisciplinaires pour lutter contre la désertification médicale, de la prévoyance au service des assurés sociaux et de développer le secteur de la prévention notamment pour les maladies chroniques pour que notre système passe d'un système de soins vers un vrai système de santé.

Alors, à ce moment-là, et seulement à ce moment-là, on pourra reprendre la définition « la santé de l'Organisation mondiale de la santé de 1946 à savoir que

La santé n'est pas l'absence de maladies et d'infirmités mais un état de bien-être physique, psychique et social »

Puis une définition de solidarité ou chacun cotise en fonction de ses moyens et reçois en fonction de ses besoins de santé.