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Notre Mutuelle vous accompagne
Le 13/01/2025
Le Mot du Président,
« Mon Bilan Prévention » : lancement d’un dispositif ambitieux pour améliorer la santé des Français
Les Français sont invités à réaliser des bilans de prévention aux âges clés de la vie, pour faire le point sur leur santé. Êtes-vous concerné par ce nouveau dispositif remboursé par l’Assurance maladie ?
Annoncés en 2022, les bilans de prévention ont d’abord été expérimentés dans les Hauts-de-France. En juin, cette opération est généralisée dans toute la France. Ces rendez-vous pris en charge à 100 %, permettent aux patients et aux professionnels de santé d’aborder les habitudes de vie, d’identifier des facteurs de risque de maladies chroniques (diabète, maladies cardiovasculaires…), de réaliser des dépistages (cancers, IST…) et des rappels de vaccination. 21 millions de Français sont concernés.
100 % Santé : ce qui va changer
La nouvelle approche du dispositif 100 % Santé
Jusqu’à présent, le dispositif 100 % Santé était pensé et déployé afin de permettre à une majorité de la population de bénéficier de soins de qualité, sans que leurs ressources financières soient une contrainte.
Néanmoins, pour l’année 2024, le ministre de la Santé et de la Prévention François Braun avait annoncé son intention d’étendre la réforme à d’autres domaines qui concernent une minorité.
Ainsi, le dispositif devrait rembourser intégralement les prothèses capillaires pour les femmes atteintes d’un cancer traitées pour chimiothérapie ainsi que les fauteuils roulants.
– Les paniers de soins du 100 % Santé depuis 2020
Attention, la réforme 100 % Santé s’applique uniquement à une gamme de soins et d’équipements particuliers.
Optique
Dentaire
Audiologie
Vous restez libre de bénéficier de soins dentaires, optiques ou d’audiologies non inclus dans le panier 100 % Santé. Néanmoins, dans ce cas-là, le reste à charge, plus ou moins élevé, ne sera pas nécessairement remboursé par votre mutuelle.
Nous vous recommandons donc de bien prendre connaissance des garanties de votre contrat pour les soins hors panier 100 % Santé avant d’en bénéficier.
Conclusion
En résumé, les changements majeurs du dispositif 100 % Santé incluent :
un changement de logique du dispositif : à l’origine pensé pour répondre aux besoins du plus grand nombre, il vise désormais à s’adresser à une plus grande pluralité d’assurés ;
l’inclusion des soins et des équipements d’orthodontie ;
la prise en charge intégrale des prothèses capillaires et des fauteuils roulant
SOLIDAIRE entre ETUDIANTS, PROFESSIONNELS et RETRAITES
UNE VRAIE MUTUELLE DE PROXIMITE

Choisir une mutuelle à taille humaine comme la Mutuelle SEPR, c'est faire le choix de la solidarité intergénérationnelle, de la proximité et de la liberté d'accès aux soins ainsi que d'un lien direct entre la mutuelle et l'adhérent sans standard déporté ou autre numéro vert.
Choisir une mutuelle comme la Mutuelle SEPR, c'est avoir des services adaptés à vos besoins, comme la prise en charge directe avec les hôpitaux, pas d'avance d'argent grâce au tiers payant (sous réserve que le professionel de santé l'accepte), prise en charge des médecines non remboursées .
Adhérer à la Mutuelle SEPR c'est, sans questionnaire médical, un accès aux droits immédiats et sans limite d'âge.
Votre conseillère mutualiste qui connaît parfaitement votre dossier et individualise sa réponse. Nous répondons individuellement à tous nos adhérents.
Déclaration faite dans le cadre du 75ème anniversaire de la création de la SECURITE SOCIALE
Petit rappel : « La Mutualité a forgé ses origines au XVII e siècle, avec les caisses de prévoyance des corporations, qui ont été supprimées en 1791 par la loi Le Chapelier, et se sont ensuite organisées en sociétés de secours mutuel. En 1945, l'État Français prend une ordonnance portant statut de la mutualité.»
Les mutuelles regroupées dans l'Union Alternative mutualistes défendent une Sécurité sociale intégrale à 100% avec un accès aux soins pour tous.
Ce qui n'est pas le cas de la Fédération nationale de la Mutualité française (FNMF).
Pour imager le propos, c'est comme si l'on mettait l'ensemble des associations dans le même panier. Pour comprendre la différence entre la mutualité française et les mutuelles de travailleurs, il faut faire un peu d'histoire.
Au XIX siècle, les ouvriers et les artisans ont créé des sociétés de secours mutuel qui couvraient principalement les risques liés à I ’accident de travail et aux obsèques. Elles servaient aussi accessoirement de caisse de grève.
Napoléon lll en 1852 jette les bases d'un mouvement mutualiste bénéficiant d'avantages particuliers et ces sociétés approuvées avaient un champ d'action plus étendu avec la mise en place d'assurance retraite.
La contrepartie était un contrôle politique du pouvoir sur ce mouvement avec notamment la nomination, par le préfet, des présidents de mutuelles.
Cette mutuelle créée par le maire ou le curé était organisée sur une base géographique et non professionnelle. Ces groupements n'avaient pas le droit de s'organiser à l'échelle locale ou départementale et les effectifs étaient limités à 500 membres,
Les caisses de secours ouvriers qui n'ont pas accepté de perdre leur liberté et leur autonomie n'ont pas bénéficié des avantages accordés aux mutuelles. Elles ont continué leur existence mais sont devenues minoritaires dans le mouvement mutualiste. Pour le pouvoir impérial, contrôler la mutualité était une manière de contrôler la classe ouvrière. Cette prise en main d'une grande partie de la mutualité par le pouvoir impérial marque son éloignement du monde du travail.
Pour faire court, la mutualité française créée en 1902 coordonne l'action de la mutualité dans le domaine de la protection sociale. Durant la seconde guerre mondiale, la FNMF adhère officiellement à la charte du travail promulguée par Pétain.
Pendant la même période, la mutualité ouvrière est dissoute. C’est le cas notamment de la mutuelle de la métallurgie en région parisienne.
Au sortir de la guerre, dans une France meurtrie, le programme du CNR se concrétise par la mise en place de la Sécurité sociale. La mutualité française qui avait beaucoup à perdre car elle gérait une partie des caisses d'assurance sociale s'oppose à la création de la Sécurité sociale.
A contrario, la mutualité des travailleurs qui travaille de concert avec les Comités d'entreprise soutient la création de la Sécurité sociale et s'investit dans les champs du médico-social et des œuvres socioculturelles. C'est ainsi que, par exemple, la clinique des bleuets avec des techniques nouvelles lance l'accouchement sans douleur.
Aujourd'hui, l'organisation de notre système de santé est le suivant : la Sécurité sociale s'oriente vers la prise en charge des risques lourds (notamment des affections longue durée ALD) et des populations non rentables pour le privé. Les précaires et les salariés pauvres bénéficient de l'Aide à la complémentaire santé (ACS). Puis récemment avec la mise en place de l'ANl et du décret concernant les fonctionnaires territoriaux, un second niveau de complémentaire santé ouvert à la concurrence et aux appels d'offres d'entreprise est engagé.
Tout est fait pour développer une sur-complémentaire privée comme troisième niveau des complémentaires santés ouvrant la porte à un accroissement conséquent des inégalités sociales de santé entre les plus riches et les populations les plus pauvres. Par ailleurs, le lobby de la FNMF et des grands groupes privés de protection sociale tente de concurrencer la Sécurité sociale en voulant par exemple déloger la sécurité sociale de l'optique, du dentaire et des prothèses auditives.
Demain, l'intérêt de la grande majorité des assurés sociaux et de leurs familles est d'aller vers une sécurité sociale intégrale à 100% et d'utiliser tout le savoir faire mutualiste pour développer, en complémentarité avec la Sécurité sociale, avec une loi-cadre de financement, le livre 3 des œuvres sociales avec une multiplication des centres de santé pluridisciplinaires pour lutter contre la désertification médicale, de la prévoyance au service des assurés sociaux et de développer le secteur de la prévention notamment pour les maladies chroniques pour que notre système passe d'un système de soins vers un vrai système de santé.
Alors, à ce moment-là, et seulement à ce moment-là, on pourra reprendre la définition « la santé de l'Organisation mondiale de la santé de 1946 à savoir que
La santé n'est pas l'absence de maladies et d'infirmités mais un état de bien-être physique, psychique et social »
Puis une définition de solidarité ou chacun cotise en fonction de ses moyens et reçois en fonction de ses besoins de santé.